Nouvelle adresse : 184 rue Joseph Gaillard 85600 Montaigu-Vendée

À la croisée de la logistique et du spectacle : sensibiliser les professionels de demain

L’importance de former les futurs professionnels de la logistique

La semaine dernière, nous avons accueilli les étudiants en CAP opérateurs/opératrices logistique du lycée Jeanne d’Arc de Montaigu. Pourquoi consacrer du temps et de l’énergie à former la prochaine génération de professionnels de la logistique ? Parce que ces jeunes étudiants sont les acteurs de demain, ceux avec qui nous serons amenés à collaborer sur le territoire.

La logistique dans les métiers de la culture et de l’événementiel

Dans notre domaine, les métiers de la culture et de l’événementiel, la logistique est omniprésente au quotidien. Elle est la clé de voûte de la réussite de chaque spectacle, de chaque événement. C’est pourquoi il est essentiel de semer des graines aujourd’hui, pour que le jour où ces étudiants intégreront le marché du travail, ils aient déjà acquis les bonnes habitudes et les réflexes nécessaires pour travailler avec les contraintes du secteur culturel, très différentes de celles de l’industrie par exemple.

Vers une logistique responsable

Au cours de leur visite, nous avons visité avec nos locaux, mais surtout, nous leur avons parlé des défis que nous relevons chaque jour pour gérer la logistique au sein de notre ressourcerie. Il ne s’agit pas seulement de déplacer des marchandises, mais aussi de résoudre des problématiques complexes liés aux formats hors standards et disparates de nos équipements. On a par exemple évoqué le grutage et le transport de nos containers bars et billetteries. Il faut penser en permanence à l’optimisation du stockage et du transport, anticiper les dimensions des éléments par rapport aux capacités des camions, des remorques, afin d’optimiser les déplacements et limiter l’empreinte carbonne des événements.

Notre engagement : éducaquer pour une logistique durable

Cette visite a renforcé notre conviction que l’éducation et la transmission des bonnes pratiques sont la clé pour bâtir un avenir logistique durable. Nous sommes fiers de contribuer à former des professionnels avertis, prêts à relever les défis de notre industrie tout en respectant l’environnement. C’est ainsi que nous construisons un secteur de la logistique en adéquation avec les besoins du spectacle, et plus largement, de notre planète !

Cultiver le changement : notre engagement dans le Pôle spectacle vivant

L’importance de l’écosystème culturel

Dans un monde en constante évolution, la culture demeure un pilier essentiel de notre société, reflétant notre identité et nos valeurs. À La Ressourcerie Culturelle, nous sommes convaincus que la culture peut être un puissant moteur de changement, notamment lorsqu’elle est associée à des valeurs telles que l’Économie Sociale et Solidaire et la protection de l’environnement.

Le Pôle du spectacle vivant et notre engagement

Dans le cadre de notre mission d’acteur culturel engagé, nous sommes fiers d’être adhérent du Pôle Spectacle Vivant des Pays de la Loire. Ce pôle, sous la nouvelle direction dynamique de Yolaine Jouanneaux-Palas, s’engage activement à créer une synergie dans le secteur culturel. Notre récente expérience lors du séminaire du 9 octobre nous a profondément inspiré.

Au sein de nos nouveaux locaux à Montaigu-Vendée, une quarantaine de personnes se sont réunies pour discuter des enjeux majeurs du Pôle. Les discussions ont porté sur les priorités du secteur, les modalités de participation des adhérents, et surtout, sur l’importance de la mutualisation des compétences, des ressources et de l’emploi. Nous avons eu l’honneur de partager nos expériences aux côtés de Météores, Les Gens de la Lune-Nantes, et l’AFDAS.

Notre vision pour l’avenir

Au cours de cet événement, nous avons ouvert nos portes pour faire découvrir notre projet de créer un « Atelier d’éco-scénographie ». Cette initiative reflète notre engagement en faveur de l’économie circulaire, de l’écologie, et de la culture. Au-delà de la recherche de matériaux recyclables pour la scénographie, nous aspirons à une révolution dans notre façon de concevoir et de produire les décors.

Lise Mazeaud, qui collabore régulièrement avec notre équipe, mettra son expertise au service de la création de ce pôle novateur, respectueux de la planète et répondant de façon concrète aux besoins du secteur.

Nous remercions chaleureusement les adhérents, les participants, Armelle Guevel pour la modération, et toute l’équipe du Pôle du spectacle vivant pour leur soutien. La collaboration, le partage d’expérience, et la mutualisation des ressources sont essentiels pour la culture de demain, et nous sommes fiers d’y contribuer activement. Notre engagement est plus fort que jamais, et nous sommes impatients de continuer à grandir ensemble.

Envie d’explorez l’éco-conception dans la culture ?

Inscrivez-vous à nos Cafés des pros, et rejoignez-nous pour une matinée où vous pourrez :

  • Rencontrer notre équipe de passionnés
  • Découvrir les clés de l’éco-conception dans le secteur culturel
  • Explorer des solutions pour le réemploi de vos équipements
  • Echanger sur vos projets
  • Visiter La Ressourcerie Culturelle

Agenda d’octobre

Notre déménagement est enfin terminé, en octobre La Ressourcerie Culturelle ouvre à nouveau ses portes !


Nos horaires :

Nous accueillons les acteurs culturels et événementiels, les associations, les constructeur, les municipalités ou encore les structures de l’ESS :

  • Sur RDV du lundi au jeudi
  • Sans RDV le vendredi (9h-12h & 13h30-18h)
  • Pour le matériel en location, vous pouvez également faire vos réservations en ligne 24h/24!

Les ateliers du réemploi

Nous sommes heureux de vous annoncer la reprise de nos chantiers participatifs hebdomadaires : les Ateliers du Réemploi. Rejoignez-nous chaque vendredi à partir de 9h30 pour des matinées de réparations, d’échanges et de bonne humeur. Alors, êtes-vous prêt(e) à relever le défi ? Nos prochaines dates sont les vendredis 6, 13, 20, et 27 octobre !

Pour vous inscrire aux Ateliers du Réemploi, contactez Gaëlle au 06 21 69 50 21 ou à mediation@laressourcerieculturelle.com.

Les Ateliers du Réemploi c’est quoi ?

Toute l’année, notre matériel parcourt les festivals et les événements. Après une saison bien remplie, nos équipements ont besoin de petites réparations. C’est là que vous intervenez en nous aidant à remettre en état le matériel ! Entre deux coups de marteau, vous pourrez apprécier un bon café et des moments de partage entre bénévoles.


Cafés des Pros – Inscrivez-vous dès maintenant !

Nos Cafés des Pros reprennent en novembre. C’est l’occasion parfaite pour :

  • Rencontrer notre équipe
  • Discuter d’éco-conception dans la culture et l’événementiel
  • Echanger sur vos projets et vos problématiques
  • Visiter notre ressourcerie.

Les inscriptions sont déjà ouvertes via ce lien : Inscription au Café des Pros.

Le grand retour : La Ressourcerie Culturelle réouvre ses portes !

Un nouveau départ

Après une attente interminable, notre déménagement est enfin terminé, marquant un nouveau départ pour La Ressourcerie Culturelle. Nous avons profité de ce changement de locaux pour améliorer nos services et répondre encore mieux à vos besoins.

Déménager 1300 m² tout en continuant à vous accompagner lors de vos événements tout l’été n’a pas été une mince affaire, mais nous avons relevé le défi ! Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre nouvel espace.

Un lieu dédié à l’économie circulaire dans la culture

La Ressourcerie Culturelle va au-delà d’un simple magasin d’occasion. C’est un lieu de créativité, de partage et de ressources pour tous ceux impliqués dans des projets culturels. Notre objectif est de faciliter la création responsable, quels que soient vos besoins :

On vous accompagne !

Que vous représentiez une structure culturelle, une entreprise événementielle, une organisation de l’ESS, que vous soyez artisan, municipalité ou association, nous sommes là pour vous accompagner. Vous pouvez prendre rendez-vous pour des projets spécifiques, ou mieux encore, participez à l’un de nos « Cafés des Pros » pour rencontrer notre équipe, discuter d’éco-conception dans la culture, échanger sur vos défis et visiter notre ressourcerie.

Un espace de vente

Notre espace de vente regorge de trésors, allant des accessoires, du mobilier, de la décoration, des toiles d’opéra, du tissu ignifugé, des feuilles de décors au matériel son et lumière. Venez découvrir tout ce dont vous avez besoin pour créer vos décors ou équiper votre lieu.

Location de matériel pour des événements responsables

Si vous avez besoin de matériel pour un événement, nous proposons la location de matériel événementiel, de sono, de projecteurs, de mobilier, de barnum et bien plus encore. C’est la solution idéale pour des événements de courte durée où l’achat ne serait pas pertinent.

Location d’atelier et espaces de stockage

Si l’espace vous manque pour créer, notre atelier de construction est disponible à la journée, à la semaine ou au mois. Vous pourrez donner vie à vos projets au cœur de nos stocks. De plus, nous proposons des espaces de stockage pour entreposer votre matériel, mobilier ou décor entre deux événements.

Donner une nouvelle vie à vos équipement

Une fois que votre événement est terminé, nous collectons vos équipements et décors pour leur donner une seconde vie dans le secteur culturel, promouvant ainsi la durabilité et la réutilisation.

Nos horaires :

Nous sommes ravis de vous accueillir à nouveau depuis le 6 octobre 2023 :

📍 Du lundi au jeudi sur rendez-vous

📍 Le vendredi sans rendez-vous, de 9h à 12h et de 13h30 à 18h

La Ressourcerie Culturelle est là pour soutenir votre créativité responsable dans le secteur culturel. Rejoignez-nous dans cette démarche de changement et de respect de l’environnement. Nous semons les graines d’une culture plus durable et responsable.

5 ans d’engagement pour une culture durable en Pays de la Loire

D’où est venue l’idée de créer « La Ressourcerie Culturelle » ?

L’idée est née dans la tête de Damien Forget. Fortement ancré dans le monde des musiques actuelles et fervent défenseur de la culture, il était conscient de la disparité de moyens entre les petites structures culturelles, souvent confrontées à des ressources limitées, et les grandes institutions, qui parfois sous-utilisent leurs équipements. Cette inégalité, couplée à une sensibilisation grandissante à l’urgence écologique, a été le moteur de son action.

En 2018, il découvre La Ressourcerie du Spectacle en région parisienne : une véritable caverne d’Ali Baba permettant de donner une nouvelle vie à des tonnes de matériels techniques d’occasion. Il s’inspire de cette approche novatrice pour créer La Ressourcerie Culturelle et faciliter l’économie circulaire pour le secteur culturel en Pays de la Loire :

2018 – Etude de Faisabilité

La première étape a été la réalisation d’une étude de faisabilité, pour observer les pratiques des structures culturelles, en nous concentrant sur des aspects cruciaux :

  • La gestion des déchets
  • La mise au rebut
  • La mutualisation des ressources

Nous avons pu réaliser cette étude grâce au soutien de partenaires tels que le bureau d’étude Terra, l’ADEME, et le Conseil Régional Pays de la Loire.

2019 – Phase de Préfiguration

En 2019, nous sommes passés à la phase de préfiguration en incubant notre activité de réemploi culturel au sein du tiers-lieu « Le Moulin Créatif« . C’est là que tout a commencé à prendre forme. Nous avons déployé une zone logistique de 400 m2 et avons commencé à collecter et à donner une nouvelle vie à divers éléments culturels. Initialement axée sur le matériel son et lumière, notre offre s’est rapidement élargie pour inclure des décors et des matériaux.

2020 – Création de l’Association

En 2020, après deux années d’études et d’expérimentations, nous avons officiellement fondé l’association « La Ressourcerie Culturelle ». Cette année a également été marquée par l’inauguration de notre atelier de maintenance son et lumière. De plus, nous avons joué un rôle actif dans la création du RESSAC, le réseau national des RESSourceries Artistiques et Culturelles.

2021 – Agrandissement

L’année suivante, en 2021, notre croissance s’est accélérée de manière significative. Nous avons créé un atelier de construction pour améliorer la valorisation de nos collectes, offrant ainsi un terrain fertile pour les Makers. En parallèle, nous avons ouvert notre boutique en ligne, élargissant notre portée. Notre plateforme logistique a également été agrandie pour atteindre 1000 m2, pour répondre à la demande croissante. Nous avons enfin lancé notre activité de mutualisation, proposant des containers, des toilettes sèches, et du matériel événementiel.

2022 – Nouvelle Expertise

L’année 2022 a été marquée par des opérations de démantèlement en vue du réemploi. Nous avons alors élargi nos horizons en prenant en charge des chantiers de grande envergure, comme le Château d’Oudon et le site de Tranfert & Co. Nous avons également eu l’honneur d’être lauréats du dispositif France 2030 soutenir les alternatives vertes.

2023 – Déménagement

En 2023, nous avons franchi une étape importante en déménageant et en agrandissant notre plateforme logistique à 1300 m2. Cette évolution nous permettra de renforcer davantage notre impact pour des projets culturels plus durables en Pays de la Loire. Nous avons également été récompensés en obtenant le prix IFCIC 2023 « Entreprendre dans la Culture ».

Et maintenant ?

Avant d’ouvrir un nouveau chapitre dans les semaines à venir, nous tenons à exprimer notre gratitude envers tous ceux qui ont soutenu notre aventure depuis ses débuts, ainsi qu’envers ceux qui nous ont rejoints en cours de route. Chacun d’entre vous constitue un pilier essentiel dans notre quête d’une culture plus durable.

Vers une scène musicale éco-responsable : Le CNM soutient notre initiative de mutualisation

Notre nouveau partenariat avec le CNM

Décidément, l’été 2023 nous apporte son lot de belles surprises ! En plus de notre déménagement, et après avoir été nommés lauréat du prix IFCIC, nous sommes ravis de vous annoncer notre tout nouveau partenariat avec le Centre National de la Musique (CNM). Notre vision pour un avenir culturel plus durable et respectueux de l’environnement continue de prendre de l’ampleur !

Ce partenariat représente bien plus qu’une simple collaboration financière. Il est le témoignage que notre mission, axée sur la transition écologique au sein du monde de la musique et des festivals, suscite un soutien et une reconnaissance grandissant au niveau national. Le fait qu’un acteur comme le CNM choisisse de se joindre à nous est une preuve indéniable que notre travail est sur la bonne voie et qu’il fait sens dans le contexte actuel.

Un soutien essentiel pour notre volet « Mutualisation »

Le CNM, incarne une mission essentielle au sein du paysage musical français. Il soutien et accompagne les professionnels de la musique dans leur développement, tout en encourageant des initiatives novatrices et durables.

Pour l’année à venir, le CNM a décidé de nous soutenir sur le volet « mutualisation » au sein du secteur de la musique. Nous avons commencé à développer des outils pour facilité la coopération entre notre réseau de festival adhérents depuis 2 ans. Grâce au dispositif d’aide du CNM, conçu pour appuyer les projets structurants en matière de transition écologique dans le domaine musical, nous allons être en mesure d’approfondir notre travail et de créer un impact encore plus significatif. Cette collaboration renforcera notre capacité à favoriser des pratiques durables et écoresponsables au sein de la scène musicale en Pays de la Loire.

La mutualisation au cœur de l’événementiel responsable

La mutualisation, c’est bien plus qu’un simple concept pour nous. C’est un axe de développement fondamental dans le secteur événementiel qui est éphémère par nature. L’idée derrière la mutualisation est de rassembler les acteurs afin de partager des ressources, notamment du matériel événementiel. Cela inclut des équipements tels que des matériaux réutilisables, des fontaines à eau, des systèmes de récupération d’eau, des toilettes sèches, des containers et bien d’autres éléments. Cette approche intelligente permet d’optimiser l’utilisation de ces ressources et de réduire les gaspillages, tout en favorisant la collaboration entre différents acteurs.

Ce principe de mutualisation s’inspire des coopératives de matériel agricole (CUMA), qui ont fait leurs preuves depuis des années en milieu rural. En rassemblant des besoins similaires au sein d’un groupe, nous investissons ensemble dans des équipements et des ressources, contribuant ainsi à la durabilité et à l’efficacité de l’ensemble de notre écosystème culturel.

À l’heure où la préservation de nos ressources devient cruciale, la mutualisation apparaît comme une solution logique et responsable. Nous sommes ravis de travailler main dans la main avec le CNM pour concrétiser cette vision et façonner un avenir culturel plus respectueux de l’environnement.

Nos partenaires

Dans notre quête pour un avenir culturel plus durable, nous avons la chance de compter parmi nos alliés des structures qui partagent notre engagement envers la mutualisation :

Ces festivals et ces structures, conscientes de l’impact positif de la mutualisation, font déjà confiance à La Ressourcerie Culturelle pour mettre en œuvre cette approche innovante.

Lorsque leur matériel n’est pas en service, il est mis à disposition d’autres festivals de la région, leur offrant ainsi la possibilité de louer et de profiter de ces équipements. Cette initiative de partage contribue à la création d’un cercle vertueux où un même matériel est utilisé par plusieurs festivals, réduisant ainsi la surconsommation et les déchets.

Les avantages écologiques sont évidents, mais cette démarche génère également des économies substantielles pour les structures impliquées. En favorisant la collaboration et en étendant l’utilisation d’un équipement, nous créons une véritable synergie au service de l’économie régionale et de l’environnement.

Ainsi, notre partenariat avec le CNM prend une dimension encore plus significative. La mutualisation n’est plus seulement un concept, c’est une réalité tangible qui transforme la manière dont nous concevons et gérons les événements culturels.

Notre déménagement : de l’imprévu à l’opportunité !

Grande nouvelle !

Nous sommes ravis de vous annoncer que nous venons d’emménager dans nos nouveaux locaux !

Une nouvelle page à écrire

Ce déménagement va bien au-delà d’un simple changement d’adresse. C’est aussi pour nous l’occasion de renforcer notre engagement envers vous et de mieux répondre à vos besoins. Depuis nos débuts en 2019, nous avons écouté vos retours, testé, ajusté et repensé nos outils afin de coller aux besoins spécifiques du secteur culturel. Ce nouvel entrepôt nous offre l’opportunité de tout remettre à plat et de ne garder que le meilleur pour vous accompagner de manière encore plus efficace !

Ce déménagement, on ne l’a pas choisi (les locaux accueillants notre tiers-lieu ont été vendus), mais on a choisi d’en faire une force. Face à cet imprévu, nous avons décidé de transformer ce défi en une opportunité de développement, même si le moment n’était pas idéal (déménager en plein pic d’activité durant la saison des festivals, vraiment ?!). Cette page blanche s’est avérée être l’occasion de réfléchir à nos aspirations et à vos attentes afin de créer un espace sur mesure pour vous.

Après des mois de travail acharné, de découragement parfois, d’enthousiasme souvent et surtout d’ajustements, nous sommes heureux d’enfin investir notre nouvel entrepôt ! Cet espace est encore en chantier, mais l’essentiel est qu’il est conçu en tenant compte de vos retours et de vos besoins spécifiques. De la matériauthèque directement liée à l’atelier de construction à une offre élargie en matériel son et lumière, une vraie zone pour la préparation de vos commandes, ou encore des espaces en location pour le stockage de vos créations entre 2 événements : chaque pôle a été pensé pour améliorer votre expérience et faciliter votre démarche vers l’éco-responsabilité.

Ressourcerie en transition : l’éco-responsabilité au cœur de notre démarche

Vous nous connaissez, nous ne faisons pas les choses comme tout le monde. On aurait aimé vous dire que ça y est, on est déjà prêt à vous accueillir… mais on a choisi de faire les choses différemment : pas de recours massif à des entreprises, pas de mobiliers flambants neufs, pas d’investissements précipités. Au contraire, on fait le choix d’une approche éco-responsable qui privilégie la durabilité et la préservation des ressources.

Car nous voulons que notre ressourcerie soit bien plus qu’un simple lieu, on souhaite qu’elle refléte nos valeurs et notre détermination à construire un avenir durable. On l’imagine comme un témoin des possibilités du réemploi, alors, nous prendrons le temps nécessaire.

À la réouverture, prévue courant septembre, le matériel sera là, mais l’aménagement ne sera probablement pas encore achevé. Tout l’été, nous allons déballer nos cartons, réorganiser nos stocks, monter nos ateliers, puis nous construirons progressivement, en équipe et lors de chantiers participatifs les cloisons, les supports de ventes, la signalétique.

Notre ressourcerie deviendra un showroom grandeur nature, une manière de démontrer qu’il est possible de créer du beau, du fonctionnel et du durable grâce au réemploi. L’idée est d’être cohérent et de mettre en pratique ce que nous vous disons toute l’année : construire en réemploi requiert une approche différente de la construction classique. Il faut prendre le temps de sourcer, partir de la matière existante, et réfléchir soigneusement aux usages.

Les semaines et mois à venir seront remplis de défis. Si notre enthousiasme vous inspire autant que nous, contactez-nous pour participer à nos prochains chantiers participatifs. Votre contribution sera inestimable à cette étape cruciale de notre transition vers ce nouveau chapitre.

Nous sommes impatients de poursuivre cette histoire à vos côtés !

La P’tite Vadrouille à La Ressourcerie Culturelle

La P’tite Vadrouille (épisode 20)

Posons le sac pour mieux écouter et apprécier les mots de Zoé qui nous ouvre les portes de La Ressourcerie Culturelle, un univers incroyable pour qui aime le monde du spectacle ! A droite des projecteurs, à gauche des décors… Mais où sommes-nous exactement ?

Je suis complètement novice en la matière : Qu’est-ce qu’une ressourcerie culturelle ?

Alors une ressourcerie culturelle c’est d’abord une ressourcerie, c’est à dire une structure qui va faire du réemploi et donc donner une seconde vie à des matériels ou des matériaux qui ont déjà eu une première vie. Nous la particularité c’est qu’on est spécialisé sur le secteur culturel. Alors c’est assez vaste au final ! Nous on est essentiellement autour du spectacle vivant. Ca a été vraiment notre point de démarrage. Donc aussi bien la musique, que le théâtre par exemple. Et petit à petit on va vers d’autres vers d’autres secteurs culturels qui vont être par exemple le design, un petit peu, la mode et de plus en plus la muséographie, les expositions, où on va pouvoir récupérer par exemple des expositions temporaires ou du mobilier qui va être dans ce dans ce registre là.

Un mobilier qui n’est pas abîmé ?

Ca dépend, il y a un petit peu tout ! Il y a aussi des matériels qui ont été stockés pendant plusieurs années. C’est vraiment ça le constat de départ à La Ressourcerie Culturelle c’est de dire que dans les structures culturelles, que ce soit dans un théâtre, dans un opéra, il y a beaucoup de de restes de production qui ont été en fait stockés. Au départ temporairement, parce que le spectacle ne tournait plus, puis qui se sont accumulés dans les caves, dans les hangars, sans que ce matériel ne ressorte jamais.

Et donc nous, ça a été vraiment l’idée de dire d’une part, c’est pas logique que ça reste, que ça traîne dans les dans les stocks, parce que c’est inutile. Et en plus il y a d’autres acteurs qui auraient besoin de ces matériaux. On est vraiment à l’heure de la transition écologique, où on se dit les ressources on en fait pas n’importe quoi. Il faut pouvoir être dans une logique de sobriété, les réutiliser. Donc on va sortir tout ça des caves, des greniers, des hangars, et on va essayer de les mettre en valeur. Donc d’être vraiment dans une logique de réemploi, pour que ça trouve une seconde vie.

Sur notre région, il y a que celle de Montaigu?

Oui il y en a une seule en Pays de la Loire. On a vocation a travailler avec tous les acteurs du secteur Pays de la Loire.

On en a pas parlé, quand a été créée cette ressourcerie ?

Le projet de ressourcerie est né en 2018, c’est assez récent. On est avant le covid quand même et ça a eu un impact. En 2018 c’est Damien Forget, qui est le fondateur du projet, qui fait ce premier constat de dire que non, c’est pas possible de laisser autant de matériel inutilisé dans toutes les structures culturelles. Et surtout, lui qui est quelqu’un de très implanté dans le secteur des musiques actuelles depuis longtemps, qui est un militant de la culture, et qui voit qu’il y a plein de petites structures culturelles qui n’ont pas beaucoup de moyens, et à côté on a les grandes structures qui elles ont plein de moyens, et qui sous-utilisent un certain nombre de matériel. Donc voilà, on s’est dit c’est pas possible, on va faire un peu les Robins des bois ! Je schématise, mais l’image est efficace ! Et donc on va réfléchir à comment est-ce qu’on peut créer une économie circulaire à l’échelle du secteur culturel.

Aujourd’hui Zoé vous êtes combien à travailler à La Ressourcerie Culturelle ?

On est six personnes aujourd’hui. Six salariés à temps plein, et on travaille aussi avec deux prestataires réguliers qui vont apporter des compétences supplémentaires :

Une scénographe, Lise Mazeaud, qui vient apporter toute une expertise autour de son métier, de la scénographie, de l’éco-conception, et qui s’est vraiment spécialisée sur des projets à base de réemploi.

Et on travaille aussi avec Gaëlle Pavageau, qui est éducatrice spécialisée, puisqu’on a aussi envie que ce lieu soit un support de ce qu’on appelle la médiation éducative. C’est à dire qu’on puisse à partir de cet outil, pour pouvoir faire des expérimentations, notamment accompagner des jeunes qui sont en décrochage scolaire. Par exemple on travaille avec la mission de lutte contre le décrochage scolaire, ou d’autres structures sociales pour essayer de remobiliser des jeunes ou autres.

Moi ce que je trouve de très intéressant et de très riche en fait, c’est qu’on a compris le projet d’origine en 2018, et finalement en très peu d’années ce projet il évolue, se spécialise sur différents domaines. Parce que j’imagine que sur les six personnes qui travaillent ici à la ressourcerie vous avez chacun votre casquette.

Oui c’est ça ! Aujourd’hui donc on a deux personnes qui sont sur le volet logistique. Donc c’est vraiment les les maitres des lieux ici ! Ils vont être sur tout ce qui est préparation de commandes, sur toute la partie vente. On a Mylène qui est notre chargée de communication et commercialisation, qui va mettre en valeur tout ce qu’on fait ici. Parce que l’idée c’est vraiment que le matériel il puisse ressortir. Donc c’est aussi comment est-ce qu’on en parle, comment est-ce qu’on met en valeur pour qu’il puisse ressortir. Il y a Timothée qui est chargé d’administration parce que ça devient quand même une grosse machine avec beaucoup d’administration derrière. Moi je fais du développement. Ce qu’on appelle du développement, l’idée c’est d’aller rechercher des nouveaux partenariats, de nouvelles actions, de nouveaux axes de développement justement.

Parle nous de ton quotidien. Parce que là, moi ça me questionne ! C’est très très très dense !

Moi je suis une spécialisée sur sur un pôle qui s’appelle “la mutualisation”. L’idée c’est de voir comment est-ce qu’on peut mettre des acteurs en commun pour mettre en partage du matériel. Donc ça peut être ce type de matériel, plutôt événementiel, qui va être partagé entre diverses structures pour de l’événementiel de type festival ou sur des salons ou autres. Moi je vais travailler sur cet aspect là : comment est-ce qu’on crée des outils pour mettre en partage. Parce que ça pose après plein de questions sur l’assurance, sur le prix etc. Donc j’essaie de travailler sur ces réflexions là. On a aussi un autre type de projet qui est plutôt sur des investissements groupés, où on va avoir des festivals qui, ensemble, vont investir dans un matériel qu’ils n’auraient jamais pu acheter tout seul. Quand on est sur des festivals d’assez grande taille, ça demande aussi des investissements particuliers. Donc là, l’idée ça va être de partager des équipements puisque, par nature, l’événementiel est éphémère. C’est à dire qu’un festival ça dure 5 à 10 jours et après on plie boutique, et à l’année prochaine ! Donc là l’idée c’est comment est-ce qu’on peut, pour un équipement, tout simplement avoir plusieurs plusieurs usagers, plusieurs utilisateurs, sur toute l’année.

Mais en fait c’est une démarche qui est pleine de bon sens !

C’est vraiment à un moment où on voit que de toute façon qu’il va falloir qu’on fasse attention à nos ressources, parqu’elles sont limitées par définition. Cest vraiment comment est-ce qu’on fait pour éviter que chacun, dans un dans un rayon de 100 km à la ronde, ait sa grosse machine. Nous on va plutôt réfléchir à comment on partage l’usage. Et pour la petite anecdote, ce principe de mutualisation, il a été inspiré par le principe des CUMA. Les coopératives de matériel agricoles. Des structures très anciennes et qu’on connaît très bien en milieu rural. Donc c’est exactement le même principe : on rassemble, on fait un groupe de gens qui ont les mêmes besoins, et on va investir en commun. Comme d’autres investissent dans un tracteur ou une machine moissonneuse-batteuse. Nous on va investir dans des gros barnums, des structures, des fontaines à eau, des toilettes sèches. Voilà pour les festivals, ça irrigue vraiment tous les acteurs du territoire.

Est-ce que vous avez ici à La Ressourcerie Culturelle un espace de réparation ou de création ?

On a deux espaces : on a un espace de réparation, plutôt pour le son et lumière, puisque ça fait partie des premiers ateliers qui ont été mis en place à la ressourcerie. En fait on récupérait beaucoup de matériels sont et lumière, des projecteurs, des systèmes de sonorisation, des enceintes… C’est des matériels qui parfois n’étaient plus en état de fonctionner. Donc on a eu Nicolas Rousseau qui pendant plusieurs années qui a été l’électrotechnicien-valoriste. Donc il fallait vraiment bidouiller pour remettre en état les matériels.

Puis on a un deuxième espace, qui est un atelier de construction. L’idée c’est vraiment de pouvoir accueillir les scénographes sur place. Ici ils vont pouvoir trouver à disposition le matériel et les matériaux dont ils peuvent dont ils peuvent avoir besoin. C’est vraiment là un vrai atout de pouvoir construire avec la matière juste à côté. Nous on les accompagne dans ce travail de sourcing. C’est à dire d’aller repérer par exemple des structures métalliques, et de se poser la question avec eux “ ok à partir de cette structure, de cet arche, qu’est-ce que vous allez pouvoir en faire ? ”. Forcément pour eux, c’est d’autres réflexes aussi. Le réflexe réemploi c’est pas si simple. Il faut peut-être dés-apprendre ce qu’on a appris à l’école, pour se dire “ok, comment est-ce que je fais avec des structures qui sont déjà existantes, avec une arche métallique ? Comment est-ce que je la transforme ? Comment est-ce que je m’en empare pour l’amener ailleurs ? ”

L’atelier c’est un super espace !

Les scénographes peuvent venir louer l’atelier pendant une semaine, quinze jours, pour monter leur scénographie. Ce qui est super, c’est qu’on a vraiment de la place, de la hauteur. C’est ce que recherchent les scénographes.

Est-ce que ça ça marche de plus en plus ? Est-ce que vous sentez que la mayonnaise prend ?

Complètement. Souvent les scénographes quand ils sont, soit avec des compagnies, soit indépendants, ils n’ont pas leur propre espace de travail la plupart du temps. Avoir ce genre d’espace là, c’est pas c’est pas si simple et puis il faut pouvoir l’entretenir etc. Donc voilà, l’idée c’est vraiment d’être un espace dont on peut s’emparer, et qui est totalement modulable. On a tous les établis qui peuvent se bouger. On a de la quincaillerie on a des outils. Il n’y a plus qu’à mettre les pieds sous la table quasiment !

Les gens peuvent venir bricoler ici, et puis c’est aussi un espace où on a nos ateliers du réemploi. Tous les vendredis matin, on a des ateliers avec Gaëlle, qui est notre éducatrice spécialisée. Il y a des chantiers participatifs qui sont ouverts aux jeunes, qui sont ouverts aux seniors, ça fait des moments assez intergénérationnels et c’est ça qui est chouette ! Il y a plein de gens qui aiment bien bricoler, mais qui ne savent pas trop comment s’y prendre. Nous on leur propose de venir bricoler, sur soit sur des objets particuliers, soit sur de la réparation, de la remise en état, selon les besoins. Si nous on a un gros chantier par exemple, ça peut être de venir donner un petit coup de main bénévolement. Donc voilà c’est voilà, c’est ça, c’est aussi de voir comment est-ce que autour de ce lieu gravite des énergies bénévoles. Ca nous intéresse pas mal !

Au-delà de tout ça, ça permet toi aussi de sensibiliser les gens à ce projet de ressourcerie culturelle

Complétement ! Ce qui est intéressant, c’est qu’ils voient les coulisses du secteur culturel. Parce qu’en fait, c’est pas si souvent qu’on peut voir comment se construit un décor, le matériel son et lumière etc. Et puis c’est de mettre un petit pied dans ce grand grand projet !

Et toi justement Zoé, comment tu es arrivée à ce projet ? T’es issue du monde du spectacle ou pas du tout ?

Moi je viens vraiment de la production de spectacle, j’ai beaucoup travaillé avec des compagnies, sur des festivals sur le grand ouest et la Nouvelle Aquitaine. Puis j’ai rencontré Damien, qui est le porteur de projet. J’étais assez sensibilisée aussi aux questions écologiques. En travaillant avec les structures, tu vois aussi les incohérences ou les absurdités du système de production de spectacles. J’ai l’impression que la crise du covid a aussi mis en lumière tous ces questionnements là de “on produit beaucoup dans le secteur culturel” ou “on fait des événements qui sont tellement gigantesque, on détériore les endroits où on se met”, ou “c’est très énergivore” etc. Donc voilà ça a été les premiers pas pour se dire : comment est-ce qu’on peut participer tout simplement à rendre un secteur culturel plus responsable ? Je suis assez fière de tous les chantiers qu’on a fait cette année. Notamment on a participé au démantèlement de Transfert qui est un gros événement sur Nantes. C’était une friche artistique qui arrivait au bout de son exploitation. Ils se sont retrouvés avec un site gigantesque, où il y avait plein de bâtis, plein de matériels etc. Ils nous ont sollicité pour penser avec eux la déconstruction et le démantèlement de leur site. C’est hyper important parce que demain on pensera à la fin des projets au moment de les concevoir. C’est ça qu’il faut, parce que sinon on met des petits faux pas, des petites erreurs. Quand on parle d’éco-conception c’est vraiment ça, c’est à dire on pense la fin de vie d’un projet, la fin de vie d’un équipement, d’un décor, au moment de sa conception. C’est ça nous permet de réfléchir à comment on va pouvoir le réemployer plus facilement. C’est à dire privilégier les vis au clous. Ca paraît anodin, mais une vis on peut l’enlever facilement sans détériorer la matière, alors qu’un clou, pour leur sortir ben en général on va abîmer la planche.

Ca fait trois ans que tu es là aujourd’hui, est-ce que tu sens que le mouvement prend davantage, qu’il se développe, qu’il peut essaimer ?

C’est plutôt en train de grandir. On a un réseau de ressourceriees de plus en plus dense au niveau national. Ca veut dire que maintenant dans quasiment chaque région on a une ressourcerie culturelle en capacité de traiter les flux de son territoire. L’idée bien sûr, ça n’est pas que nous on absorbe des flux qui viennent de Paris ou qui vont à Marseille. Ca n’a pas de sens, on reste dans une logique aussi territoriale, sinon on créerait de la pollution ou ça créerait d’autres impacts de renvoyer les choses ou de les faire venir de très loin. Vraiment l’idée c’est comment est-ce qu’on crée un écosystème à l’échelle d’une région qui est géographiquement intéressante et pertinente.

Merci beaucoup Zoé, on se rappellera quand même de cette ressourcerie culturelle ça c’est sûr ! Et on essaiera de sensibiliser les gens en tout cas à votre démarche

Avec plaisir à bientôt et bonne route à vous !

Marion Blanchet de « La Petite Vadrouille” sur TV Vendée (Episode 20 du 04/08/2023)

Rejoignez notre tiers-lieu « Le Moulin Créatif » !

On déménage !

Vous l’avez sûrement déjà remarqué, La Ressourcerie Culturelle est en plein déménagement ! Et la grande nouvelle, c’est que nous ne sommes pas les seuls à faire nos cartons : c’est tout le tiers-lieu « Le Moulin Créatif » qui se prépare à écrire une nouvelle page en rejoignant les nouveaux locaux !

Le Moulin Créatif : un espace artistique et culturel engagé

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Le Moulin Créatif c’est le tiers-lieu artistique et culturel dans lequel est installée La Ressourcerie Culturelle. Il est dédié à l’accompagnement des professionnels et des porteurs de projets de la culture, de l’ESS et de l’environnement . Un véritable écosystème créatif où les synergies et les collaborations sont au cœur de la démarche.

Un lien indéfectible

D’ailleurs, saviez-vous qu’avant de devenir une association à part entière, La Ressourcerie Culturelle était un projet porté par Le Moulin Créatif ? Cette aventure a débuté en 2018. Après une période d’incubation de 18 mois, nous avons finalement pris notre envol en devenant une association à part entière, tout en choisissant de demeurer adhérents et résidents du Moulin Créatif.

Et vous, vous venez ?

Avec nos nouveaux locaux offrant plus d’espace, Le Moulin Créatif pourra accueillir de nouveaux résidents dès septembre ! L’occasion de rejoindre la trentaine de résidents actuels et de donner vie à vos projets au sein de notre écosystème collaboratif.

Si cette perspective vous enthousiasme autant que nous, n’hésitez pas à contacter à Le Moulin Créatif via : contact@lemoulincreatif.fr !

L’économie de la fonctionnalité : Une approche durable pour les festivals

Dépasser la possession : l’économie de la fonctionnalité dans le secteur culturel

L’économie de la fonctionnalité est un concept qui vise à repenser notre manière de consommer et de produire. Dans le secteur culturel et événementiel, cette approche propose une alternative durable aux modèles traditionnels basés sur la possession et l’usage unique. Contrairement à l’économie linéaire, où les ressources sont extraites, transformées en produits et finissent en déchets, l’économie de la fonctionnalité se concentre sur l’usage et les services.

Ce concept trouve une application pertinente dans le secteur événementiel avec la mutualisation, la location et le réemploi de matériel entre différentes structures. Plutôt que d’investir dans l’achat coûteux d’équipements pour chaque festival, les organisateurs peuvent désormais partager ces ressources avec d’autres événements, permettant ainsi une utilisation plus efficace et responsable des moyens matériels.

La Ressourcerie Culturelle : un outil au service des acteurs culturels

Pour faciliter cette coordination et rendre possible cette démarche collaborative, La Ressourcerie Culturelle se positionne comme un « outil » au service des acteurs culturels. Nous prenons en charge la gestion complète des équipements, depuis leur collecte jusqu’à leur valorisation, en passant par leur mutualisation, leur entretien et leur réemploi. Notre mission est de faciliter l’accès aux équipements pour les acteurs culturels, en les soutenant dans leur démarche écoresponsable tout en optimisant l’utilisation des ressources disponibles :

  • Réduction de l’empreinte environnementale : Moins d’achats d’équipements signifient moins de production, moins de déchets, et donc une empreinte écologique réduite.
  • Économies financières : La mutualisation des ressources permet aux acteurs culturels de réduire leurs coûts d’investissement tout en bénéficiant d’un accès à un matériel de qualité.
  • Renforcement des liens entre les acteurs culturels : La mise en commun de ressources crée une dynamique de coopération et de partage d’expériences, renforçant ainsi la solidarité au sein du secteur.
  • Encouragement à l’innovation durable : En favorisant l’usage plutôt que la propriété, les festivals sont incités à trouver des solutions durables et créatives pour répondre à leurs besoins.

Le Dub Camp Festival : un modèle exemplaire d’économie de la fonctionnalité

Le Dub Camp Festival est l’un de nos adhérents qui illustre parfaitement la mise en pratique de l’économie de la fonctionnalité dans le secteur événementiel. Voici comment ce festival engagé exploite les principes de l’économie de la fonctionnalité :

  • Optimisation du matériel en mutualisation : le Dub Camp Festival optimise l’utilisation de son propre matériel. Plutôt que de le laisser inutilisé une fois le festival terminé, ils le mettent en mutualisation chez nous, offrant ainsi aux autres acteurs culturels la possibilité de bénéficier de ces ressources tout au long de l’année. Des équipements divers tels que le matériel de cuisine, les pro-tentes, les lave-mains, les tapis ou les équipements techniques sont ainsi partagés de manière responsable et écoresponsable.
  • Location d’articles pour une empreinte environnementale réduite : Conscient de l’importance de réduire son empreinte environnementale, le Dub Camp Festival complète son offre en louant chez nous les articles qui leur font défaut pour leur événement. En optant pour la location de parasols, de transats, de tables, de bancs et autres équipements, ils contribuent activement à soutenir l’économie de partage et à minimiser leur impact sur l’environnement. Ces articles sont soit issus de nos collectes, soit mis à disposition par d’autres acteurs adhérents à La Ressourcerie Culturelle, renforçant ainsi la dimension collaborative de leur démarche.
  • Engagement dans des investissements communs : L’engagement sans faille du Dub Camp Festival en faveur de l’économie circulaire se reflète également dans leur participation à des investissements communs tels que les toilettes sèches et les containers aménagés.

Investissements communs : quand les festivals s’unissent pour une démarche éco-responsable

L’an dernier, nous avons franchi une étape supplémentaire en accompagnant sept festivals dans leurs investissements communs pour l’achat de toilettes sèches et/ou de containers aménagés en bars et en billetteries. Parmi ces festivals, on retrouve :

En investissant ensemble dans du matériel mutualisé, ils réduisent non seulement leurs coûts, mais ils privilégient également l’usage partagé plutôt que la possession individuelle, rejoignant ainsi un projet collectif responsable. Cette démarche démontre leur volonté de contribuer activement à la préservation des ressources. De plus, lorsque ces festivals n’utilisent pas le matériel, celui-ci est mis à disposition d’autres acteurs culturels du territoire, qui ont ainsi la possibilité de le louer.

La Caisse des Dépôts et le Ministère de la Culture soutiennent notre engagement pour l’économie de la fonctionnalité

Nous remercions la Caisse des Dépôts et le Ministère de la Culture pour leur confiance et leur engagement en faveur des alternatives vertes. En effet, en étant lauréats de l’appel à projet France 2030 « Soutenir les Alternatives Vertes », nous nous sommes engagés à développer 4 axes de l’économie de la fonctionnalité dans le secteur culturel. Ce soutien nous permet d’accompagner activement les festivals dans leur transition vers des pratiques plus durables et responsables.